02/02 - FÊTE
SAUVAGE PRÈS DE RENNES :
"JE ME SUIS SENTI PLUS EN SÉCURITÉ ICI
QUE DANS UN TRAMWAY BONDÉ.
Une fête sauvage de 2.500 personnes au sud de Rennes.
De dangereux criminels qui osent vouloir faire la fête.
Par le journal "Libération" : Quelque 2.500 personnes, venues de toute la France et même de l'étranger, se
sont donné rendez-vous au sud de Rennes pour fêter le Nouvel an lors d'une fête
sauvage que n'ont pu empêcher les autorités.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau
une réunion sur la rave avec le préfet et des membres du cabinet. "Je
travaille avec eux cette nuit au rétablissement d'une situation normale en
permettant au maximum l'intégrité physique de tous", a-t-il écrit sur son
compte Twitter.
Dans la soirée, la fête continuait au son de la musique techno, tandis que des
gendarmes, postés aux rond-points environnants, empêchaient de nouveaux
participants de se rendre à la rave, a constaté un photographe de l'AFP.
"Les contrôles gendarmerie aux abords du site se poursuivent.
Verbalisation systématique de toutes les personnes quittant les lieux, plus de
200 PV déjà relevés", indiquait la gendarmerie sur les réseaux sociaux.
Le député d'Ille-et-Vilaine Florian Bachelier
(LREM) estimait sur son compte Twitter que "ce rassemblement de
zadistes" faisait "honte à notre pays, à nos soignants mobilisés
depuis des mois, à nos morts. Puisse l'autorité judiciaire leur faire
comprendre rapidement et radicalement le sens du mot responsabilité. L'Etat
doit rétablir l’ordre public immédiatement".
Sur BFM TV, la porte-parole du ministère de l'Intérieur Camille Chaize n'a pas
indiqué quand pourrait avoir lieu une éventuelle intervention des forces de
l'ordre.
"Il y a une grande hostilité, une grande violence face à nous qui a fait
que le dispositif mis en place a évolué et on attend d'être en nombre, d'avoir
suffisamment de forces mobiles pour mettre en place un dispositif qui est
complexe, sensible, face à ces 2.500 délinquants présents sur les lieux",
a-t-elle dit.
Jeudi soir, les gendarmes avaient tenté "d'empêcher cette installation et
ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs", a explique la
préfecture d'Ille-et-Vilaine.
Lors de ces affrontements "un véhicule de la gendarmerie a été incendié,
trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de
pierres, occasionnant des blessures légères", précise-t-on de même source.
Isabelle, une riveraine âgée d'une soixantaine d'années habitant dans une
maison à proximité des hangars "désaffectés depuis quelques mois",
explique que l'arrivée des fêtards jeudi soir a été "spectaculaire".
En pleine épidémie de Covid-19 "on essaye de faire ce qu'il faut et quand
on voit ce qu'il y a en face... il est où le respect ?", interroge-t-elle.
Selon la préfecture, le nombre de "teufeurs" était estimé vendredi
matin à 2.500 "en provenance de différents départements et de
l'étranger".
Des secouristes sont sur place pour distribuer gel et masques "afin de
limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement" qui
a été interdit par arrêté préfectoral.
La préfecture précise que le parquet a ouvert une enquête pour
"organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère
musical", "violences volontaires sur personnes dépositaires de
l’autorité publique", "dégradation du bien d’autrui en réunion"
ou encore "travail dissimulé", "tenue illicite d’un débit de
boissons" et "infractions à la législation sur les stupéfiants et
notamment la facilitation de l’usage".
- "bien organisée" -
En fin de matinée quelques fêtards quittaient les lieux sous un soleil radieux,
a constaté un journaliste de l'AFP. Parmi eux, cinq Finistériens d'une
vingtaine d'années, habillés en noir et bonnet sur la tête.
Selon eux il y a "deux hangars" et donc "deux ambiances"
différentes pour cette fête "bien organisée" avec notamment des
couvertures chauffantes à disposition pour lutter contre le froid.
A cette fête, dont ils ont appris l'existence "par le bouche à
oreille", "il y avait même des étrangers, des Espagnols et des
Italiens".
Un peu plus loin "Jo", un des participants venu d'Alsace, a expliqué
qu'il a rejoint jeudi à 19H30 un point de rendez-vous sur le parking d'un
centre commercial. Puis le convoi s'est dirigé vers Lieuron où les forces de
l'ordre on tenté de les empêcher de passer.
Durant la journée, la fête au son d'une musique techno à plein volume a
continué de résonner dans ces hangars industriels, de nombreux
"teufeurs" dansant les uns à côté des autres sur un sol boueux,
souvent sans masque, parfois avec des bouteilles d'alcool à la main. Certains
disaient vouloir poursuivre la rave jusqu'à mardi.
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La fête sauvage qui se tenait depuis jeudi soir avec environ 2.500 fêtards à
Lieuron, au sud de Rennes, pour fêter le Nouvel An, s’est terminée samedi
matin. Dans la nuit de vendredi à samedi le son de la techno qui retentissait
depuis jeudi soir dans deux hangars transformés en boîte de nuit sauvage, s’est
tu. Au petit matin, dès 05h30 selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, les
premiers fêtards ont commencé doucement à quitter ce petit hameau de la
campagne bretonne. Les forces de l’ordre, positionnées depuis jeudi soir sur
les axes d’accès au site, procédaient samedi matin au contrôle systématique de
tous ceux qui sortaient du périmètre, à pied ou en voiture. Des participants
sur le départ ont accepté de nous parler.
https://www.youtube.com/watch?v=5bH9IImzdJM&ab_channel=LeParisien
Rave party près de Rennes :
pourquoi les forces de l'ordre ne l'ont pas empêchée ?
https://www.youtube.com/watch?v=oAvS5ghsDyM&ab_channel=Europe1
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La rave party à Lieuron se
termine après une deuxième nuit de fête
Après
avoir défrayé la chronique ce vendredi 1er janvier, les teufeurs de la
rave-party de Lieuron, près de Rennes, ont plié bagage samedi matin. Les forces
de l'ordre ont procédé à plusieurs centaines de verbalisations.
https://www.youtube.com/watch?v=sG6vB8y_NDE&ab_channel=LeHuffPost
Après des feux d'artifice à
Rome, mort de centaines d'oiseaux
Au matin
du 1er janvier, des centaines d’oiseaux morts jonchaient le sol de Rome. Une
association de protection des animaux accuse les feux d’artifice lancés par les
habitants de la capitale italienne pour le Nouvel An d’être la raison de cette
hécatombe.
https://www.youtube.com/watch?v=hHDnkkyJTRY&ab_channel=LeHuffPost
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