++30/01 - LA POLICE CRAQUE !
ALEXANDRE LANGLOIS,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT VIGI DÉNONCE*.
Il va passer
en conseil de discipline le 20 février 2019.
Pétition de protestation adressée au Président de la République.
Les RG, renseignement généraux auraient vu venir le
mouvement des GJ et calmer le jeu, éviter ce carnage. Mais ça n'est pas ce que
veulent nos ceux qui veulent détruire la France et les français, ces résistants
qui refont surface, malgré leurs efforts pour les endormir. Les casseurs
travaillent pour l'état.
Aujourd’hui, à l’antenne
de Sud Radio, André Bercoff recevait Alexandre Langlois, représentant du
syndicat policier VIGI, sur les tensions entre forces de l’ordre et gilets
jaunes.
Les propos d’Alexandre
Langlois sont un pavé dans la mare gouvernementale !
. « On reçoit
des ordres de la salle du commandement : donc des représentants du
gouvernement qui participent à la montée de tension des manifestations
Gilets jaunes. »
. « Place de l’étoile,
toutes les rues étaient bloquées par les forces de l’ordre : les manifestants
ne pouvaient pas quitter les lieux. Seuls les gens aux commandes savaient
qu’il se créait un siège propice à la tension. »
. « D’autres collègues ont
témoigné avoir reçu des ordres de leur direction pour envenimer la
situation dans les manifestations Gilets jaunes. »
On s’en doutait, mais
c’est mieux quand c’est dit officiellement.
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"À
force de détourner les policiers de leurs missions, il n’y en a plus dans les
quartiers"
"Ce n’est pas que les
policiers ne veulent pas assurer la sécurité de nos concitoyens, c’est qu’ils
n’ont pas les ordres de le faire", a déclaré Alexandre Langlois,
policier et secrétaire général du syndicat VIGI Police. Alexandre Langlois
était l’invité d’André Bercoff le 29 janvier 2019 sur Sud Radio
dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".
Alexandre Langlois :
"dans le métier de policier, il n’y a pas de priorité"
Au micro d’André Bercoff,
Alexandre Langlois a tenu à expliquer que si les policiers ne sont pas aussi
efficaces qu’ils devraient être, c’est parce que les effectifs sont gérés d’une
manière qui ne leur permet pas d’être efficaces. "Quand des collègues de
la BAC demandent des renforts, ils en ont pour une heure. Donc, leur seule
solution est de partir. Et c’est inadmissible. Comment veut-on faire respecter
la loi si on se retrouve à trois face à une centaine de personnes ? En plus,
nos collègues sont souvent mobilisés sur d’autres missions que la sécurisation
des quartiers (notamment les Gilets Jaunes). À force de détourner tout le monde
de ses missions, il n’y a plus de policiers qui sont déployés dans les
quartiers", a déploré Alexandre Langlois.
"Nous sommes toujours
gérés par priorités : aujourd’hui ce sont les Gilets Jaunes, demain ça sera le
vol etc. Non ! Dans notre métier il n’y a pas de priorité. Notre rôle est
d’assurer la sécurité dans son ensemble. Et ça, ça demande des budgets, une
volonté politique. Ce n’est pas que nos collègues ne veulent pas assurer
la sécurité de nos concitoyens, c’est qu’ils n’ont pas les ordres de le faire",
a expliqué Alexandre Langlois. "En plus, dans les quartiers difficiles on
envoie les plus jeunes fonctionnaires, tandis que c’est là qu’on aurait besoin
de gens qui auraient une expérience de la vie", a-t-il poursuivi.
Alexandre Langlois :
"quand il y a un suicide, il ne faut surtout pas trouver de
responsables"
Lors de cet entretien avec
André Bercoff, Alexandre Langlois est également revenu sur les suicides au sein
de la police. "On comptabilise 11 suicides de policiers depuis début
janvier 2019. Un policier qui entre aujourd’hui a dix fois plus de chances
de mourir de sa propre main que par un délinquant ou un criminel", a
encore poursuivi Alexandre Langlois.
"L’institution est
assez opaque sur ce sujet. Éric Morvan, directeur général de la Police
nationale, a mis en place un plan anti-suicide certes, mais en même temps il ne
faut surtout pas trouver de responsables. Il y a eu 31 suicides depuis sa prise
de fonctions. Quand il y a eu la vague de suicides chez France Télécom, ce
n’est pas France Télécom qui a enquêté sur lui-même", a déclaré Alexandre
Langlois.
"À chaque fois ils
nous disent : 'ce sont des problèmes personnels, donc on ne va surtout pas
regarder'. Il faut savoir qu’avec un week-end sur six, les gens n’ont pas de
vie sociale. Cela engendre des divorces, des dépressions, des cas d’abus
d’alcool… Et quand on enquête sur le suicide d’un collègue, l’administration
nous dit : 'Mais regardez, il divorçait. C’est des problèmes de couple'. Dans
notre métier on a besoin de souffler, plus encore que dans d’autres métiers",
a-t-il poursuivi.
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* Alexandre
Langlois, secrétaire général du syndicat policier VIGI était l'invité d’André
Bercoff.
Ce mec dénonce tout ce que j'ai observé dans les manifestations et que personne ne croyait possible. Ecoutez bien à 5mn30 le témoignages de policiers GJ enfermés sur les Champs-Elysées. Rien ne le fera taire.
Ce mec dénonce tout ce que j'ai observé dans les manifestations et que personne ne croyait possible. Ecoutez bien à 5mn30 le témoignages de policiers GJ enfermés sur les Champs-Elysées. Rien ne le fera taire.
à l’Arc
de Triomphe
https://www.youtube.com/watch?v=qIqtZ-Hi2ns
Ce
responsable syndical policier confirme que les tirs tendus (interdits) sont un
ordre du gouvernement
Lors d'un débat très
polarisé entre policier et Gilet Jaune qui a été diffusé sur RT,
Eric Roman, secrétaire national du syndicat France Police, Policiers en colère
a confirmé (à partir de
06:50) que "tout ce qui est tirs tendus est ordonné de toute
façon par l'autorité hiérarchique donc c'est ordonné par les commissaires et ça
remonte jusqu'aux préfets donc nous obéissons aux ordres". Bien sûr, les préfets sont
eux-même sous l'autorité du ministère de l'intérieur donc les ordres viennent
de là. Macron a bien autorisé les policiers au niveau national à tirer au
flashball (enfin c'est un abus de langage, au LBD40) sur la tête des
manifestants. On en est là et cela explique tous les blessures irréversibles
que l'on observe ces dernières semaines. C'est une raison plus que suffisante
pour demander la destitution de ce gouvernement qui s'attaque ainsi à la population
civile.
Libre à chacun de voir
toute la vidéo mais on y trouve aussi beaucoup de mauvaise foi de la part du
policier et aucune autre information réellement nouvelle.
Encore récemment à Epinal,
un homme à été visé à la tête alors qu'il essayait de protéger un enfant selon
ses dires. Et c'est ainsi depuis des semaines. Certains sur Twitter ont
témoigné en disant qu'ils ne vont plus aux manifestations...par peur de la police.
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Pétition
adressée au Président de la République
Alexandre LANGLOIS,
secrétaire général du syndicat VIGI va passer en conseil de discipline le 20
février 2019, pour avoir au nom de notre organisation :
dénoncer auprès du
Procureur des faux en écriture publique et des détournements de fonds publics
de directeurs de la police ;
dénoncer l'inaction du
directeur général de la police nationale dans la lutte contre le suicide, qui a
fait 61 morts dans la Police Nationale depuis sa prise de fonction ;
dénoncer le détournement
de la procédure disciplinaire et l'opacité de l'IGPN ;
dénoncer le détournement
de la médecine statutaire de soigner pour réprimer les fonctionnaires ;
déposer plainte, puis
s'être constitué partie civile dans l'affaire BENALLA/MACRON ;
médiatisé la solidarité
d'une majorité de policiers avec les gilets jaunes ;
mis en avant les carences
du gouvernement dans la gestion du maintien de l'ordre des manifestations de
gilets jaunes ;
déposé un recours pour
demander l'annulation des dernières élections au sein du Ministère de
l'Intérieur, par les 3 syndicats majoritaires.
On lui reproche un
manquement au devoir de loyauté envers ses chefs, alors qu'il sert le peuple.
On lui reproche une
atteinte au crédit et renom de la police nationale, en dénonçant de graves
dérives internes, alors que c'est un lanceur d'alerte protégé par la Loi.
On lui reproche un
manquement au devoir de réserve, qui n'existe pas dans le statut de la fonction
publique de 1983. L 'auteur
de cette Loi, Monsieur Anicet LE PORS explique ne pas l'avoir mis sciemment.
Par contre il a mis le devoir d'information du public.
En conséquence, Monsieur
le Président de la République nous vous demandons d'ordonner au directeur
général de la police nationale de mettre fin à sa "cabale" contre
Alexandre LANGLOIS et d'annuler son conseil de discipline.
Nous vous demandons de
lancer un chantier pour réformer l'institution police nationale, qui permet à
l'heure actuelle des dérives intolérables en démocratie.
Nous vous demandons de
refaire les élections professionnelles au sein du Ministère de l'Intérieur en
excluant les fraudeurs.
SIGNER LA PÉTITION :
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Les articles qui suivent pour la petite histoire. Ils placent leur pions petit à petit. Mais nous les avons démasqués et il n'arrivent pas à comprendre que la partie est finie.
:
L’ex patron des RG viré par Sarkozy
Paris Match le 17/10/2008
Politique. La publication de ses carnets secrets a sonné la fin de carrière d’Yves Bertrand au ministère de l'Intérieur
Nicolas Sarkozy a décidé de faire «payer» ses carnets secrets à Yves Bertrand.
2016 - Terrorisme. Comment la réforme de Sarkozy, agent de la CIA, a affaibli les renseignements français
Renseignement et lutte contre le terrorisme : la fusion de la DST et des RG a été "une erreur profonde"
Depuis les attentats de 2015, les critiques pointent la fusion des Renseignements généraux et de la Direction de surveillance du territoire. Dans son livre, "Une histoire secrète des RG", Brigitte Henri fait le même constat.
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Ce qui compte c'est d'arriver
à nous soutenir entre GJ et policiers, d'être enfin du même côté ayant le même
combat à mener et qu'ils ne nous envoient plus nous faire mutiler en fin de
parcours par la BAC.
Il faut leur dire ce
qu'ils risquent. J'ai fait un petit tract à leur distribuer, suivi de l'offre que leur fait Eric Fiorile pour le CNTF :
Forces de l'ordre. Rejoignez
vos frères qui vous rémunèrent. Souvenez -vous que vous êtes les forces de
l'ordre, pas du désordre. Vous êtes du mauvais côté et vous le savez et de
plus, pas du côté du futur gagnant. Le Gagnant, ce sera le Peuple il a la loi,
le nombre, la Force, la vraie Fraternité de son côté. Rejoignez-nous de toute
urgence, SINON voilà ce que vous risquez.
Selon l'art. 431-1 du code pénal :
- Le fait d'entraver,
d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté
d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation
est puni d'un an
d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.
- Le fait d'entraver, d'une
manière concertée et à l'aide de coups, violences, voies de fait, destructions
ou dégradations au sens du présent code, l'exercice d'une des libertés visées à
l'alinéa précédent est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros
d'amende.
Un homme vous tend la main. Vidéo de l'appel sur le site du CNTF ou sur la chaîne démosophie youtube
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