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- UN MÉDECIN TÉMOIGNE SUR LES PRÉLÈVEMENTS
FORCÉS
D’ORGANES EN CHINE :
« IL
ÉTAIT ENCORE VIVANT »
Et cela serait arrivé pendant la guerre de Syrie et
partout dans le monde.
02/11/2017
« Il saignait. Il était encore vivant », a révélé le
médecin chinois Enver Tohti à une table ronde d’experts sur la pratique
lucrative des prélèvements d’organes sur les prisonniers de conscience en Chine.
Le 6 juillet dernier, le Comité conjoint des
Affaires étrangères, du Commerce et de la Défense d’Irlande a tenu une table
ronde pour entendre les témoignages présentés par les experts sur le trafic
d’organes, dont David Matas et Ethan Gutmann, nominés pour le Prix Nobel de la
paix pour leurs enquêtes en Chine.
La table ronde a présenté au comité une série de
recommandations, exhortant les gouvernements à interdire le tourisme de
transplantation d’organes – une pratique extrêmement lucrative principalement
en Chine.
Les principales victimes des prélèvements d’organes
pour alimenter ces transplantations sont les pratiquants de Falun Gong – une
discipline traditionnelle chinoise d’exercices et de méditation basée sur les
principes d’authenticité, de bienveillance et de tolérance. En 1999, le Parti
communiste chinois (PCC) a lancé une persécution cruelle contre ces
pratiquants, qui se poursuit encore aujourd’hui.
Des centaines de milliers de pratiquants sont
retenus dans un vaste réseau de prisons et de camps dans toute la Chine, où ils
peuvent être mis sur la liste des donneurs d’organes contre leur volonté.
Le tourisme de transplantation est déjà interdit en
Israël, à Taïwan, en Italie et en Espagne. Ethan Gutmann a expliqué que ces
pays l’ont interdit par souci « d’intégrité, par sensibilité à la tragédie
humaine, par une sagesse ancestrale qui tient compte que les grands acteurs de
la scène internationale pourraient ne pas réagir à cette tragédie mondiale ».
M. Gutmann a poursuivi en insistant sur le fait
qu’il s’agit d’une période critique et qu’il faut agir aujourd’hui.
Le Dr Tohti a évoqué une opération de prélèvement
d’organes qu’il avait effectuée dans les années 1990, pensant qu’il
accomplissait son devoir « d’éliminer les ennemis de l’État ».
« Chaque fois que je parle de cela, c’est comme si
je faisais une confession », a-t-il fait valoir, avant de se prononcer devant
le comité.
Il a décrit comment on devient un esclave
complaisant dans la société chinoise sous le régime communiste, un « membre de
la société entièrement programmé, prêt à accomplir une tâche sans poser de
questions ».
Il a déclaré qu’en 1995, deux chirurgiens en chef
lui avaient demandé de constituer une équipe pour effectuer « la plus grande
opération possible » le lendemain matin.
Enver Tohti et son équipe ont été amenés à
l’extérieur de l’hôpital. On leur a demandé d’attendre que les coups de feu
éclatent.
Rein au marché noir au Kosovo
Cet
ex ministre serait responsable de ces trafic d'organe.
Bernard Kouchner rit des victimes serbes du trafic
d'organes au Kosovo
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