13/10
- COUP DE GUEULE DU DÉPUTÉ RUFFIN
CONCERNANT
LES ÉLÈVES HANDICAPÉS.
.
On se demandera également pourquoi tant de handicapés
dans nos écoles. Il n'y a plus de structures pour les accueillir, notre
gouvernement faisant des économies sur le dos du peuple pour le distribuer aux riches.
Mais aussi, tous ces pesticides, ces vaccinations, la malbouffe, les ondes magnétiques.... en sont la cause.
Une proposition de loi LR visant à améliorer le
statut des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), devait être
discutée jeudi. LREM et le Modem ont voté une motion de rejet, coupant court à
tout débat.
Les députés LREM présents jeudi dans
l’hémicycle l’ont senti passer. Deux minutes de soufflante débitée à la
mitraillette par un François Ruffin furibard. «Vous n’avez pas
honte ? Honte de votre paresse, honte de votre sectarisme ?», leur
a envoyé l’élu (France insoumise) de la Somme.
Évoquant la situation des
accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), le parlementaire
rappelle : «pour changer ça, quelle proposition de loi avez-vous
portée ? Rien, aucune. Et le ministère, quel projet de loi ? Rien,
aucun.» Le coup de gueule survient au moment de l’examen d’une proposition de loi pour «l’inclusion des élèves en situation de
handicap». Or, la majorité avait prévu de voter une motion dite «de
rejet préalable». Une procédure couperet qui permet de stopper net le
débat : on s’en tient à la discussion générale et on passe l’examen des
articles à la trappe.
«Vous empêchez carrément le débat, vous
l’interdisez. J’espère que le pays ne vous pardonnera pas», s’époumone
Ruffin au micro. Qui donne de sa personne pour défendre une proposition de loi
dont il n’est pourtant pas l’auteur. Inscrite par la droite dans le cadre de sa «niche
parlementaire», le texte est signé du député LR du Lot Aurélien Pradié, et
vise notamment à améliorer la situation de ces professionnelles en créant un
statut unique «d’accompagnant à l’inclusion scolaire», mieux
rémunéré. Pour Ruffin, cette proposition de son «collègue de droite»
– «moi, souligne Ruffin, je m’en fiche qu’il soit de droite, du
centre, du Sud, de l’Est, de l’Ouest» – est certes «nettement
améliorable». Mais elle a le mérite de braquer les projecteurs sur ces «milliers
de femmes qui accompagnent les enfants handicapés
dans les écoles, sous-payées, avec des contrats ultra précaires».
«Lever la main en cadence comme des Playmobil»
Or, en commission, la semaine dernière, tous les
groupes ont déposé des amendements pour le corriger, sauf LREM ou Modem. Si ce
n’est deux petits amendements de suppression d’un article signés d’un député
LREM. «Vous êtes 300 et aucun amendement. Vous vous êtes contentés de
voter en troupeau, de voter contre, contre, contre, de lever la main en cadence
comme des Playmobil», les enguirlande le député d’Amiens. Sur son banc de
rapporteur, Aurélien Pradié, large sourire, applaudit à tout rompre son allié
d’un jour. Lui-même s’était dit, peu avant, «consterné par l’attitude de
mépris, l’attitude expéditive, l’attitude clanique avec laquelle les députés de
la majorité ont abordé ce sujet essentiel».
Après
la colère de Ruffin, Aurélien Pradié (LR) dénonce "une fainéantise de la
part des députés LaREM"
Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a
rétorqué que si le texte LR comportait des «éléments intéressants»,
les pistes étaient déjà inscrites dans les lois ou en train d’être explorées
par le gouvernement, renvoyant notamment à une concertation qui doit s’ouvrir
fin octobre devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées.
Toujours
les même discours des ministres qui s'auto congratulent, essayant de nous
endormir. Mais, désolé pour Blanquer, le peuple se réveille.
Jean-Michel
Blanquer juge l'attaque de François Ruffin "illégitime et assez
ignoble". Pauvre
chou!
Défendant son action en matière d’accompagnement des élèves handicapés, le
ministre a rappelé que 341.500 élèves en situation de handicap ont
été accueillis à la rentrée, «20.000 de plus que l’an dernier», évoqué
un grand plan de transformation de la profession des AESH engagé «tant sur
le plan humain que budgétaire». Sur l’amélioration du statut prévue dans
la proposition de loi Pradié, Blanquer assure que «c’est la feuille de
route que nous nous sommes fixée» et fait valoir un décret pris cet été
sur la formation initiale des accompagnants. «Vous verrez que les
améliorations que vous appelez de vos vœux seront effectives en 2018
et 2019», fait-il miroiter, refusant de se laisser «caricaturer
comme quelqu’un qui ne verrait pas les problèmes».
«Numéro de petit Robespierre»
Reste qu’en séance publique, les députés de la
majorité auraient pu laisser la discussion se dérouler et voter contre à la
fin. Ils ont choisi, par la motion de rejet, de l’écourter après le strict
minimum, et de passer au texte suivant. «Mais nous avons eu ce débat
pendant trois heures et demie en commission !» rappelle à Libération Bruno
Studer, président (LREM) de la commission des affaires culturelles et éducation
de l’Assemblée. Lui avance aussi le plan sur l’inclusion scolaire décidée cet
été et «des mesures annoncées jusqu’à la fin du quinquennat». «Ils peuvent
nous faire passer pour d’infâmes godillots sans cœur mais appliquons déjà la
loi et ces mesures. Et nous députés, nous assumons de remplir notre mission
d’évaluation et de contrôle pour voir ce qui marche ou pas», plaide Bruno
Studer, agacé par le coup de colère de Ruffin : «on a forcément le
mauvais rôle, pendant que lui fait son numéro de petit Robespierre. Mais
instrumentaliser le sujet, c’est dommage.»
La motion de rejet préalable a été votée par
70 députés LREM et Modem, lors d’un scrutin public dont le détail est disponible
sur le site Internet de l’Assemblée nationale. Ruffin a fait circuler la liste
des noms sur les réseaux sociaux, promettant à ses adversaires de la majorité
que «ce vote (leur collerait) à la peau comme une infamie».
Journal "Libération"
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Le
scandale de l'amiante dans nos écoles n'est toujours pas terminé
Georges-Brassens,
à Villeneuve-le-Roy dans le Val-de-Marne. Le lycée est contaminé à l'amiante.
Amiante dans un lycée d'Île-de-France: Jean-Michel
Blanquer affirme qu'un "nouveau lycée a été programmé"
Comme
l'a voulu Rockefeller en lançant la libération de la femme, on veut obliger les
femmes à confier leurs enfants de plus en plus jeunes au système
Jean-Michel
Blanquer annonce la scolarisation obligatoire des enfants à partir de 3 ans dès
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