+08/10 - LIBYE - VIDÉO TRÈS FORTE EN ÉMOTION.
DAESH LUTTE CONTRE LE CHRISTIANISME.
MAIS L'AMOUR EST PLUS FORT QUE TOUT.
Publié par RT France
"En Egypte les
chrétiens et les musulmans vivent dans la même pauvreté, nous partageons la même
souffrance."
L'islam n'est pas une religion, mais une invasion
barbare.
Au VIIème siècle, tous les
égyptiens étaient chrétiens quand l'Islam est arrivé à peu près 600 ans après
l'adoption du christianisme. Après la propagation de l'Islam , les chrétiens
ont du faire un choix. Ils pouvaient soit se convertir à l'islam et payer un impôt
sur la religion, le djizîa, soit mourir. C'est ce qui arrivé à nos frères a Samalut
en Libye*. Ils ont choisi la mort et sont devenu des martyrs.
Il va nous falloir assez vite retrouver nos valeurs
chrétiennes et le lien qui nous unissait. Nous retrouver ensemble dans une
église, chanter ensemble...mais il faudrait que les prêtres arrêtent de jouer
le jeux de l'église catholique qui nous a menti. Jésus n'a pas créé de
religion, il nous a juste apporté son message d'Amour. L'Amour est notre
"religion" commune, elle n'engendre pas de guerres. le pape François travaille à instaurer cette nouvelle religion commune à tous.
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* 16
février 2015 L’assassinat de 21 coptes en Libye constitue un crime de guerre Le
terrible meurtre de 21 chrétiens coptes en Libye par le groupe qui se fait
appeler « État islamique, province de Tripoli » constitue un crime de guerre et
une attaque contre les principes fondamentaux de l’humanité. Une vidéo publiée sur Internet par la
branche médias du groupe armé prétend montrer la décapitation de 21 coptes,
pour la plupart des Égyptiens, dans un lieu inconnu, sur une plage de la
province de Tripoli. Ce crime atroce a été perpétré en représailles de
l’enlèvement présumé de Camilia Shehata, une femme égyptienne, auparavant
chrétienne, dont la conversion à l’islam a suscité une vague de protestations
en 2010. Rien ne saurait justifier le meurtre de sang-froid d’hommes qui
semblent avoir été pris pour cibles uniquement en raison de leur foi.
La vidéo intitulée « Un message signé avec le sang à la
nation de la Croix
» montre un groupe d’hommes vêtus de combinaisons orange, que des bourreaux
masqués font défiler sur la plage, avant de les forcer à s’agenouiller et de
les décapiter. Selon l’archidiocèse de Samalut, 20 victimes ont été identifiées
par leurs familles comme étant des Égyptiens coptes originaires du district de
Samalut, dans le gouvernorat d'El Minya. L’identité de la 21e victime, qui
serait un copte originaire d’Afrique subsaharienne, doit encore être établie.
Ce crime atroce et cette vidéo mise en scène avec soin témoignent d’une cruauté
qui vise à terroriser les populations en Libye, en Égypte et dans le monde.
Cet
acte est particulièrement dévastateur pour les familles des victimes, qui sont
en état de choc. Les autorités doivent tenir leur promesse, à savoir verser des indemnisations
financières aux familles des victimes, qui sont issues de milieux pauvres de
Haute-Égypte et ont peut-être perdu leur soutien de famille.
Les chrétiens
coptes en Égypte subissent des discriminations depuis des dizaines d’années,
notamment en ce qui concerne la construction et la préservation de leurs lieux
de culte, et les autorités ne protègent pas cette communauté contre les
nombreuses attaques motivées par l’intolérance religieuse. D’après les familles
des 20 migrants coptes égyptiens, ceux-ci ont été enlevés lors de deux épisodes
distincts dans la région de Syrte, dans le nord-ouest de la Libye , où ils habitaient et
travaillaient.
Le 29 décembre 2014, un groupe de sept Égyptiens coptes ont été
arrêtés à un poste de contrôle, alors qu’ils roulaient en direction de la
frontière égyptienne, et ont été kidnappés par des hommes armés.
Le 3 janvier
2015, à Syrte, un groupe d’hommes armés a fait irruption dans une maison où
séjournaient des travailleurs égyptiens, dont les sept hommes kidnappés ; les
assaillants ont enlevé 13 autres Égyptiens coptes en se référant à une liste de
noms sur laquelle ne figuraient que des chrétiens. On ignorait où se trouvaient
ces hommes jusqu’au 12 janvier, date à laquelle le groupe qui se fait appeler «
État islamique, province de Tripoli » a publié une série de photos des hommes
affirmant être derrière cet enlèvement.
Le 13 février, un magazine en ligne
diffusé par le groupe armé affirmait qu’il visait à venger la persécution par
l’Église copte de femmes musulmanes, dont Camilia Shehata, en Égypte. En 2010,
Camilia Shehata a disparu et des rumeurs ont circulé sur son kidnapping. La
police égyptienne l’a plus tard retrouvée et remise à l’Église. Amnesty
International est gravement préoccupée par la sécurité de sept autres
Égyptiens, dont six coptes, qui ont « disparu » dans la région de Syrte et de
Misratah ces derniers mois.
Le 25 août 2014, trois frères – Jamal Matta Hakim,
Raif Matta Hakim et Rumana Matta Hakim – et leur cousin, Adel Siddiq Hakim, ont
été enlevés à un poste de contrôle à Syrte. Selon un de leurs frères, avec qui
Amnesty International s’est entretenue, ces hommes travaillaient à Tripoli,
mais ont décidé de rentrer en Égypte lorsque le conflit s’est intensifié en
Libye. Ils roulaient vers l’Égypte lorsqu’un groupe d’hommes masqués, armés, a
stoppé leur véhicule à un poste de contrôle. Après avoir examiné leurs
passeports, ils ont obligé les quatre coptes à sortir du véhicule et les ont
conduits dans un lieu inconnu, tout en laissant repartir les passagers
musulmans. Depuis, on ignore quel sort leur a été réservé.
Le lendemain, le 26
août 2014, Mina Shahat Awad, Égyptien copte, a été enlevé à un poste de
contrôle à Syrte alors qu’il rentrait lui aussi en Égypte. On ignore également
ce qu’il est advenu de lui.
Le 15 septembre 2014, deux autres Égyptiens, un
musulman et un copte, ont disparu dans la région de Misratah après avoir quitté
leur travail, à bord d’une voiture, vers 16 heures. Amnesty International
demande à tous les groupes armés et aux autorités compétentes d’intensifier
leurs efforts en vue de déterminer ce qu’il est advenu des sept Égyptiens
enlevés. Tout civil détenu en raison de son identité religieuse, politique ou
ethnique doit être libéré immédiatement et sans condition. Complément
d’information Les atteintes aux droits humains se multiplient à l’encontre des
minorités religieuses dans la
Libye post-Kadhafi – enlèvements, actes de torture et mauvais
traitements, et homicides illégaux, particulièrement à Benghazi et à Syrte.
Depuis
le début du conflit entre des coalitions fluctuantes de groupes armés affiliés
aux deux gouvernements et parlements rivaux, basés respectivement à Tobrouk et
à Tripoli, les enlèvements de civils en raison de leur origine, de leur
identité ou de leurs activités, sont devenus monnaie courante en Libye.
Depuis la
fin du conflit armé en 2011, Syrte est devenue un bastion des groupes armés
islamistes, notamment d’Ansar al Charia, qui cherche à faire appliquer sa
propre interprétation de la Loi
islamique et est accusé de graves exactions.
En novembre 2014, un groupe armé
libyen a prêté allégeance au groupe armé autoproclamé État islamique (EI) et
annoncé la création de la province de Tripoli, qui englobe plusieurs villes
dans l’ouest du pays, notamment Syrte, Tripoli, Misratah et Zawiyah.
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