26/12 - LA FRANCE PUNIE
DE PÉNALISER LA RUSSIE.
L’UE SE PREND UNE
GIFLE PAR POUTINE.
Ajouté à cette
histoire de gaz celle des mistral
qui vont nous coûter
cher.
Nous sommes les cocus de l'histoire.
02 décembre 2014
« Vous ne voulez pas d’un gaz moins coûteux et plus sécurisé ? Tant pis pour vous, vous l’aurez plus cher et à
vos risques et périls », semble dire Vladimir Poutine aux pays de l’UE lors de sa
visite en Turquie.
Après un entretien qui a duré trois heures
avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan,
Vladimir Poutine a annoncé que la Russie stoppait la construction du gazoduc South Stream qui devait
alimenter en gaz une bonne partie de l’Europe et lui permettait de minimiser
les risques en contournant l’Ukraine. « Compte tenu de la position de la
Commission européenne qui ne contribue guère à la réalisation de ce projet (…).
Compte tenu du fait que nous n’avons toujours pas reçu l’aval de la Bulgarie,
nous estimons que la Russie ne peut pas dans ces conditions poursuivre la
réalisation du projet », a-t-il dit.
Selon la Commission européenne, le projet
South Stream n’est pas conforme aux normes du Troisième paquet énergie, qui
interdit aux compagnies productrices du gaz de posséder des pipelines
principaux dans l’Union européenne. De fortes pressions avaient alors été
exercées sur les autorités bulgares, les obligeant
à obéir aux ordres venus de l’autre côté de l’Atlantique pour interrompre la
construction du tronçon du gazoduc traversant leur territoire.
A la place, Poutine et Erdogan ont convenu de construire un
deuxième gazoduc reliant la Russie à la Turquie en passant sous la Mer Noire et
qui viendra compléter le gazoduc Blue Stream déjà existant. Il aura une
capacité de transport annuelle de 63
m³ de gaz
dont 14 milliards de m³ sont destinés à la Turquie, les 50 milliards de m³
restant seront destinés à l’Europe du sud.
En dehors du gaz, les deux présidents ont
signé d’autres accords renforçant les relations bilatérales entre leurs pays.
Ils ont notamment convenu de la construction de la première centrale nucléaire
de la Turquie par la Russie qui en restera propriétaire. Ces accords visent
également à donner à la Turquie une position privilégiée en matière de
commerce, avec élargissement des échanges payés en rouble et en livre turque. Un clou de
plus dans le cercueil du dollar avec l’aide empressée d’un allié des Etats-Unis.
L’UE est peut-être en train de payer les
années de mépris et d’humiliation qu’elle a fait subir à la Turquie qui n’a
jamais représenté d’autre intérêt pour elle que comme tour de guet de l’OTAN
par sa position stratégique. L’outrecuidant qui avait osé prétendre parler
d’égal à égal avec l’UE se venge. On peut penser que Vladimir Poutine a dû lui
faire des propositions qui ne se refusent pas, peut-être même lui a-t-il donné
quelques outils pour l’aider dans ce qui semble être une nouvelle voie, même
si, avec Erdogan, on ne sait jamais…
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