23/12 - LES ESCLAVES DES IPHONES:
ESCLAVAGE DE CEUX QUI LE FABRIQUENT,
MAIS AUSSI ;
MAIS AUSSI ;
DES UTILISATEURS DÉPENDANTS.
ARRÊTONS CE MASSACRE !
Un père pleure le suicide de son fils, employé de Foxconn, le 29 mai 2010 à Longhua |
Une équipe de reporters a obtenu des postes
dans un atelier d’assemblage chez Pegatron et, à l’aide caméras cachées a eu
l’occasion d’observer les conditions de travail réelles des ouvriers. Ces
derniers sont les ouvriers sont ainsi sommés de travailler nuit et jour pour
assurer la production de smartphones.
Le documentaire montre également des ouvriers
harassés et tombant de fatigue sur leur poste de travail. L’un d’entre eux par
exemple y explique avoir enchaîné 18 journées de 12 heures avant d’obtenir un
jour de repos. Un autre ouvrier de son côté, affirme faire régulièrement des
journées de 16 heures sans pause.
En Indonésie, selon la BBC, pour obtenir
l’étain nécessaire à la fabrication de ces smartphones, Apple se fournirait
auprès de mines illégales dans lesquelles travaillent des enfants.
MEURTRE SUR LES CHAÎNES DE MONTAGES DE L'IPHONE 6
Journal «l’Humaité» 24 aout 2014 :
La sortie du nouveau smartphone se rapproche
et la tension dans les usines du sous-traitant Foxconn grandit. Un contrôle de
sécurité imposé par Apple a ainsi dégénéré en meurtre.
Jeudi dans la nuit, un ouvrier d'un site de
production de l'usine Foxconn de la ville de Shenzhen, au Sud de la Chine, a
été poignardé à mort par un vigile. Il était de service pour toute la nuit, le
sous-traitant d'Apple impose des cadences d'enfer et une quantité d'heures
supplémentaires bien au delà des limites fixées par le droit chinois, à ses 400.000
employés de Shenzhen, pour répondre aux exigences d'Apple. Il se rendait aux
toilettes pendant sa pause, où un membre de la sécurité de l'usine a voulu le
fouiller aux détecteurs de métaux.
C'est que la marque à la pomme est vraiment très exigeante sur la sécurité, non pas des travailleurs, mais de son matériel. Pour entretenir le « buzz » médiatique autour de son appareil, Apple exige que les ouvriers puissent passer à tout moment au détecteur de métaux et que leurs habits puissent être fouillés. Il ne faudrait pas qu'un bout du téléphone ne « fuite » dans la presse à quelques semaines du lancement en grande pompe de l'appareil. A l'entrée des toilettes, Foxconn a ainsi installé des portiques de détecteurs de métaux très sensibles. Une simple fermeture éclair peut les faire sonner et c'est la fouille.
C'est que la marque à la pomme est vraiment très exigeante sur la sécurité, non pas des travailleurs, mais de son matériel. Pour entretenir le « buzz » médiatique autour de son appareil, Apple exige que les ouvriers puissent passer à tout moment au détecteur de métaux et que leurs habits puissent être fouillés. Il ne faudrait pas qu'un bout du téléphone ne « fuite » dans la presse à quelques semaines du lancement en grande pompe de l'appareil. A l'entrée des toilettes, Foxconn a ainsi installé des portiques de détecteurs de métaux très sensibles. Une simple fermeture éclair peut les faire sonner et c'est la fouille.
Sauf que pour un ouvrier astreint à des
cadences infernales, chaque minute de pause est comptée. La fouille décidée par
la sécurité impliquait qu'il ne pourrait pas se rendre aux toilettes avant de
reprendre le travail, il aurait eu à se retenir au moins 4 heures
supplémentaires. Une situation de tension inhumaine qui a dégénéré. Les
invectives ont fusé, un ouvrier s'est fait ouvrir la gorge par l'agent de
sécurité.
Ne blâmons pas la Chine, Nous sommes
responsables. Il y aura toujours dans le monde des gens sans scrupules prêts à
rendre leurs frères esclaves pour de l’argent.
APPLE LES USINES DU IPHONE 5 SONT REMPLIES
D'ESCLAVES MODERNE ET DE SUICIDES
Reportage complet d’envoyé spécial.
Foxconn : La face cachée d'Apple
* * * *
Le géant Foxconn,
sous-traitant d'Apple, mobilise des moyens colossaux pour décourager ses jeunes
ouvriers surmenés de se jeter des toits.
De notre correspondant à Pékin
C'est une usine, ou
plutôt une ville dans la ville avec ses 300 000 ouvriers, où l'on meurt
beaucoup ces derniers temps. De façon volontaire et désespérée, en sautant des
toits de ce fameux atelier du monde. La vague de suicides - 10 morts en quelques
semaines - qui frappe l'entreprise Foxconn installée à Shenzhen,
aux portes de Hongkong, a fini par éclater bien au-delà des rivages du Sud
chinois. Parce que l'entreprise du groupe taïwanais Hon Hai est le plus grand
fabricant de produits électroniques au monde, en termes de revenus. Et surtout
parce qu'elle assemble pour Apple l'emblématique iPhone.
La mort d'un dixième
employé, mardi, a fait s'emballer cette tragique histoire. Mercredi, le
fondateur et président du groupe, Terry Gou, a sauté dans un jet privé à Taïwan
pour gagner le continent. «Je présente des excuses pour l'impact que cela a eu
sur la société, a-t-il déclaré. Je ferai tout mon possible pour sauver des
vies.» Tout en défendant les méthodes de management de son entreprise et en
laissant entendre que ces drames découlaient de problèmes personnels, des déceptions
amoureuses notamment.
«Cela fait un mois
que je ne dors plus», a confié ce patron qui emploie plus de 800 000
personnes en Chine. L'alerte est chaude. Inquiète pour son image, Apple a
publié mercredi un communiqué annonçant qu'elle menait une évaluation
indépendante des mesures prises par Foxconn. «Nous sommes fermement engagés
pour que nos chaînes de production soient sûres et que les employés y soient
traités avec respect et dignité», a fait savoir la firme californienne. Foxconn
travaille aussi au profit de grandes marques internationales comme Dell et
Sony.
Recours au feng
shui
Paniquée par la
contagion suicidaire, Foxconn multiplie les mesures, balayant les champs
matériel comme spirituel. De gigantesques filets vont être installés tout autour
des bâtiments, les désespérés s'étant tous jeté des toits. La tâche est à la
mesure du gigantisme du site, puisque les filets devraient couvrir une
superficie de 1,5 million de m². Une «hotline suicides» a été mise en
place, avec le numéro 785785 qui phonétiquement signifie : «S'il vous
plaît, aidez-moi.» Au total, quelque 2 000 personnes auraient été
recrutées, des psychologues aux agents de sécurité.
Les forces
religieuses, elles aussi, sont sollicitées. Le groupe taïwanais a fait appel à
une escouade de moines éminents du Mont Wutai, l'une des quatre grandes
montagnes bouddhistes de Chine. Non «pour sacrifier à une superstition
féodale», mais pour contribuer à «éliminer les tensions». Le PDG lui-même
aurait demandé à un maître de feng shui réputé, Zhang Qingyuan, de l'aider à
«trouver une solution au mal». Il y a deux ans, un autre maître, Lin Zhenyi,
aurait décelé sur le site un problème de feng shui, le premier dortoir
ressemblant à une pierre tombale. Avec, donc, une tendance à «attirer les âmes»
de la vie vers la mort.
On n'en finit pas de
s'interroger sur ce qui pousse vers la mort des jeunes entre 18 et 24 ans. Un
journaliste du Southern Weekly, «infiltré» pendant 28 jours comme
ouvrier, a raconté la vie dans la secrète planète Foxconn, cette «cité
interdite des nouvelles technologies». Les installations, dortoirs ou cantines,
y sont plutôt modernes, mais les employés se plaignent d'un manque de pôles de
loisirs, comme des cinémas ou des lieux de rencontres. Surtout, c'est le rythme
qui semble en cause. Les ouvriers ne gagnent que 900 yuans par mois (une
centaine d'euros) et font d'épuisantes heures supplémentaires pour doubler ce
salaire. Soit souvent un travail de 12 heures par jour, 6 jours par
semaine, ce qui n'est pas rare en Chine. Mercredi, ils se sont insurgés contre
une déclaration que la direction voulait leur faire signer, les priant de
s'engager à ne pas attenter à leur vie.
Dans une lettre
ouverte datée du 18 mai, neuf sociologues chinois réputés ont dénoncé la
vie impossible d'ouvriers déracinés, qui ne peuvent plus retourner dans leurs
campagnes d'origine, sans pouvoir s'intégrer dans les villes où ils restent des
citoyens de seconde zone. Ils lancent l'alerte sur la vulnérabilité de cette
«nouvelle génération de travailleurs migrants», moins aptes à tout supporter
que leurs parents et fragilisés par le spectacle des inégalités croissantes.
Pour eux, l'affaire Foxconn achève de briser le rêve officiel de «société
harmonieuse».
* * * *
Par Benjamin
Ferran pour « Le
Figaro »
Publié le 01/03/2010
Apple admet que des employés ont été embauchés
en dessous de l'âge légal minimum, dans un audit interne qui survient après une
série d'événements qui ont attiré l'attention sur ses sous-traitants.
Ce week-end, Apple a mis en ligne sur son site
Internet le résultat d'un audit annuel dans
lequel il reconnaît que des enfants ont travaillé dans certaines usines,
détenues par des sous-traitants, où sont assemblés ses produits. D'après ce
rapport, au moins onze jeunes travailleurs ont été embauchés à quinze ans, soit
un an avant l'âge minimum légal, avant d'être révoqués. Si la localisation des
trois usines concernées n'a pas précisée, la plupart des iPhone et des Mac sont
fabriqués en Chine. Apple a aussi recours à des sous-traitants en République
Tchèque, aux Philippines, à Singapour, en Corée du Sud et en Thaïlande.
Outre le travail d'enfants, Apple fait aussi
état d'un nombre important d'entorses aux principes de «responsabilité» qu'il a
édictés dans les 102 usines contrôlées par ses inspecteurs, où des entretiens
en face à face ont été menés. Il s'agit le plus souvent d'horaires de travails
excessifs et de paies inférieures au salaire minimum. Des employés ont
travaillé sans interruption six jours par semaine ou dépassé soixante heures
hebdomadaires. Le calcul des heures supplémentaires n'aurait parfois pas été
respecté sur la moitié des sites. Dans les conclusions de ce rapport, Apple
rappelle que les sous-traitants violant de manière répétée sa charte de bonne
conduite peuvent être écartés.
Le travail des enfants déjà évoqué en 2009
Pour Apple, l'exercice de transparence est à
double-tranchant. Deux des trois précédentes
éditionsdu même audit mentionnaient déjà le travail d'enfants dans les usines
d'assemblage des iPhone et des Mac, mais elles étaient largement passées
inaperçues. Cette fois, un article du Daily
Telegraph a déclenché une vague de reprises sur les sites et les blogs spécialisés
anglo-saxons, et un début de polémique autour du degré de responsabilité du
groupe américain, qui a exigé un passage en revue de l'identité de tous les
employés des usines concernées par le travail des enfants. Dans une de ces
usines, de faux documents auraient été présentés pour camoufler cet écart.
Si l'audit a retenu davantage l'attention
cette année, c'est en raison d'une succession d'événements qui ont attiré
l'attention sur les pratiques des sous-traitants d'Apple. Le plus dramatique
est intervenu durant l'été 2009, lorsqu'un jeune employé de Foxconn, en Chine,
s'est défénestré à la suite d'une
enquête sur la fuite d'un prototype d'iPhone. Mi-février, un journaliste de Reuters, qui
enquêtait sur les conditions de travail dans ces usines où Apple a exporté son
culte du secret, a été frappé par les gardes de sécurité. La semaine dernière,
des cas d'intoxication à une substance chimique ont également été révélés par
les médias chinois, chez un sous-traitant d'Apple et de Nokia.
Quelques constatations trouvées sur la toile:
RépondreSupprimer- Apple les usines chinoises de l’iphone 5 sont remplies d’esclaves modernes. C’est inhumain.
- En 1979 dans une usine près de Rennes il a été proposé de méditer payé pendant quelques heures de travail dans le but d’améliorer la qualité de la vie pour les ouvriers et les habitants de la région. Cela aurait servi d'exemple pour tous les français. Si les personnes les plus concernées avaient acceptées.
- Amérique du Sud, les personnes les plus concernées par la paix, les forces armées se mettent à la MT. Beaucoup d’autres groupes civils suivent. Depuis 30 ans le continent s’émancipe progressivement.
Que pouvons-nous faire pour les Chinois ?