12/12 - LA "PRISON" DE GUANTANAMO
SON HISTOIRE
SON HISTOIRE
Article
de mai 2013
Ne soyez pas insensible, ce n'est pas un spectacle
et envoyez de la lumières à ceux qui sont responsables de ces horreurs. Nous sommes plus puissant par la pensée que nous ne pensons.
Entre le 6 et le 10 juin 1898, la guerre Hispano-États-Unienne fait rage:
Cet endroit est un village complètement
Étatsunien dans un paysage cubain qui n'a absolument rien d'Étatsunien. Encore
plus depuis 1959, où le régime castriste considère la présence américaine comme
illégale et dont le pays tombe sous embargo de la part des États-Unis depuis.
Depuis toujours, Guantanamo était une base militaire, ce n'est que tout récemment que l'endroit a été converti en prison.
Depuis toujours, Guantanamo était une base militaire, ce n'est que tout récemment que l'endroit a été converti en prison.
Dans les années 90, la base fait ses premières
activités non-militaires en accueillant des réfugiés, des fugitifs, des boats
people, principalement Haïtiens, pour les "stationner" ailleurs que
là où il semblait se destiner: aux États-Unis.
Suite aux évènements du 11 septembre 2001 et dans la foulée de la folle chasse au terrorisme qui a suivi, en Afghanistan et au Pakistan, on arrête des gens jugés louches, malsains ou dangereux et on demande aux États-Unis ce qu'on doit faire d'eux. Guantanamo est choisi dès 2002. Ce territoire pour y placer les "terroristes" que l'on trouvera est juridiquement pratique pour les États-Unis. On n'y applique aucune loi américaine. L'endroit n'est ni totalement cubain, ni entièrement étatsunien, c'est une zone d'ombre parfaite face au droit pénal international. La cour suprême des États-Unis a elle-même jugée que la prison de Guantanamo est illégale.
Suite aux évènements du 11 septembre 2001 et dans la foulée de la folle chasse au terrorisme qui a suivi, en Afghanistan et au Pakistan, on arrête des gens jugés louches, malsains ou dangereux et on demande aux États-Unis ce qu'on doit faire d'eux. Guantanamo est choisi dès 2002. Ce territoire pour y placer les "terroristes" que l'on trouvera est juridiquement pratique pour les États-Unis. On n'y applique aucune loi américaine. L'endroit n'est ni totalement cubain, ni entièrement étatsunien, c'est une zone d'ombre parfaite face au droit pénal international. La cour suprême des États-Unis a elle-même jugée que la prison de Guantanamo est illégale.
Le no man's land qu'est Guantanamo devient
le trou des gens dont les États-Unis se sont convaincus qu'il ne peuvent pas
obtenir le statut officiel de soldat. Les prisonniers de Guantanamo ne sont
donc pas considérés comme des combattants "légaux". Un soldat ou même
un rebelle d'une guérilla pourrait obtenir le traitement du "prisonnier
soldat" et ainsi avoir des droits tel que promis par la convention de
Genève de 1949. Le combattant de Guantanamo est considéré comme un
"pigiste" du combat. La zone grise est importante. Tout doit être à
l'ombre à Guantanamo.
Donc dans un premier temps
on ne veut pas leur accorder le statut de prisonnier soldat, mais surtout, on
ne veut vraiment pas les amener en sol d'Amérique où les regroupements
humanitaires prendraient la défense de certains prisonniers et feraient
dérailler le laboratoire de torture qu'y s'y trame.
Car dès le départ, les aveux sous la torture sont légions.
Obama a beau répéter comme il l'a fait la
semaine dernière qu'il fermera Guantanamo, il ne peut pratiquement pas le
faire. Son prédécesseur, George W. Bush avait commencé à libérer des
prisonniers afin de se gagner des votes, des quelques 800 prisonniers d'origine
il n'en reste que 166, mais l'opinion publique des États-Unis est
secrètement tout aussi contente que ces gens douteux ne soient pas dans
leur paroisse. En 2009, Obama avait eu l'idée noble de transférer les
prisonniers dans une nouvelle prison de l'Illinois mais on l'a vite fait
changer d'idée. Personne ne voulait de ces présumés criminels. Les
républicains, davantage depuis l'attentat de Boston et avec un mauvaise foi
juvénile, narguent les démocrates et disant qu'Obama voudrait accueillir des
terroristes dans votre cour.
Le risque pour les prisonniers de Guantanamo est de sombrer dans l'oubli. L'Étatsunien moyen regarde ailleurs et si les prisonniers ne font pas une grève de la faim de temps à autre, comme récemment, personne n'osera même penser à eux.
En tant que "combattants illégaux", certains d'entre eux ne savent même pas de quoi ils sont accusés. En théorie, le combattant illégal n'a pas le droit de se défendre, alors la plupart sont gardé là-bas pour avoir attaqué ou avoir répondu à une attaque même si dans les faits, pratiquement aucun prisonnier n'a une accusation claire à son dossier.
Entre 20 ou 25 sont des suspects certains,
preuves à l'appui et ne sortiront jamais de l'île. Les autres ont été accusés
sur la base de témoignages et d'aveux recueillis sous la torture, ce qui est
irrecevable partout dans le monde. Sauf à Guantanamo. Comme le cas d'Omar Khadr
l'a aussi prouvé.
Aux États-Unis, on joue au con en ne parlant pas de torture mais plutôt de (Techniques d'interrogation renforcées...).
Guantanamo est le cul-de-sac certain de 166 condamnés.
Et le terrain de jeu de tout un lot de fêlés.
Aux États-Unis, on joue au con en ne parlant pas de torture mais plutôt de (Techniques d'interrogation renforcées...).
Guantanamo est le cul-de-sac certain de 166 condamnés.
Et le terrain de jeu de tout un lot de fêlés.
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