31/07 - KUTHUMI.
SES INCARNATIONS.
Notre nouvel Instructeur Mondial
à travers Pythagore et ses vies antérieures vérifiables dans l'histoire grecque, le concept de réincarnation, qui va de soi en Orient, fit son entrée dans le berceau de la pensée philosophique Occidentale.
- Sous les traits de l'incisif philosophe-mathématicien Pythagore, (582?-500? av. J.C.)
- du dévoué prêtre Mage de Babylone,
- du mendiant et dévoué François d'Assise (1182-1226)
- de l'impitoyable, égotiste roi Moghol Shah Jahan (1628-1658) qui tenta d'étendre son empire à la totalité du sous-continent indien et a construit le somptueux Taj Mahal,
- et finalement du Mahatma Koot Hoomi Lal Singh (années 1800), le Maître qui a guidé Mme Blavatsky et Henry Steel Olcott à fonder la Société Théosophique,
Le maître Saint Germain a déjà dit : «S'ils savaient
mieux, ils feraient mieux.». Alors, instruisons-nous !
Éthalidès - Fils
d'Hermès et d'Eupolémia, elle-même fille de Myrmidon, Éthalidès était
un grand archer. Il prit part à l'expédition des Argonautes,
auxquels il servit de héraut. Il avait reçu de son père une mémoire
particulièrement fidèle, qu'il garda même après sa mort, dans l'Hadès où il ne
restait pas en permanence revenant pour de courtes périodes parmi les vivants.
Les érudits de la philosophie grecque
ancienne mentionnent que Pythagore (voir plus bas) possédait une mémoire
parfaite de ses vies antérieures et qu'il introduisit l'idée de transmigration
et de réincarnation chez les Grecs anciens. Pythagore disait avoir été
autrefois Aethalidès, considéré comme le fils du dieu grec Hermès. Hermès
l'invita à choisir ce qu'il voulait, à l'exception de l'immortalité; il demanda
alors que, vivant et mort, il pourrait conserver la mémoire de tout ce qui lui
était arrivé. Par conséquent il se souvenait de toute sa vie, et lors de sa
mort il conserva la mémoire de sa vie passée.
À sa mort, Aethalidès s'est réincarné sous
les traits d'Euphorbe, guerrier de la Guerre de Troie. À la mort d'Euphorbe,
son âme s'est réincarnée sous les traits d'un dénommé Hermotime. Lorsque
Hermotime voulut fournir une preuve de ses vies passées, il se rendit à
Didymes, pénétra le temple d'Apollon et pointa le bouclier dédié par Ménélas.
Il affirma qu'il avait dédié le bouclier alors qu'il revenait de Troie;
celui-ci s'était détérioré depuis, et tout ce qui en restait était sa bosse
d'ivoire.
Lorsque Hermotime mourut, il devint Pyrrhos,
le pêcheur délien; et encore une fois, il se rappelait de tout - comment il fut
d'abord Aethalidès, puis Euphorbe, puis Hermotime, puis Pyrrhos. Lorsque
Pyrrhos mourut, il devint Pythagore et se rappelait aussi de tout.
Ainsi, à travers Pythagore et ses vies
antérieures vérifiables dans l'histoire grecque, le concept de réincarnation,
qui va de soi en Orient, fit son entrée dans le berceau de la pensée
philosophique Occidentale.
Le Maître Kuthumi est Pythagore, Philosophe et Mathématicien Grec
(582?-500? av. J.C.)
Né sur l'île de Samos, Pythagore fut
instruit des enseignements des premiers philosophes ioniens: Thalès,
Anaximandre et Anaximène. À l'âge de dix-huit ans, il avait absorbé toutes les
connaissances que ces grands instructeurs de la Grèce pouvaient lui donner.
C'est environ à cette époque qu'il eut une vision dans laquelle on lui montrait
sous forme de lignes géométriques la clé de l'univers, la science des
nombres, le rythme et l'harmonie des nombres sacrés, la loi ternaire gouvernant
les constellations et la loi septénaire contrôlant toute évolution.
Stimulé par cette vision, il se mit en
chemin pour l'Égypte pour étudier sous les sages égyptiens. Au début, les sages
l'ont ignoré, pensant qu'un grec ne pouvait avoir la persévérance pour
poursuivre l'étude approfondie des mystères. Mais il a persisté et ils ont
finalement plié, et l'ont admis dans leurs écoles où il a excellé. Il réussit
tous les examens et toutes les initiations de l'époque.
Sur une période de vingt-deux ans il a
maîtrisé tout ce que les sages avaient à lui enseigner au sujet des
mathématiques sacrées et de la science des nombres. Alors qu'il était sur le
point de retourner chez lui à Samos, les Perses envahirent l'Égypte et
conduisirent Pythagore et d'autres prisonniers Mages égyptiens à la lointaine
Babylone.
La Babylone de cette époque était une grande
métropole de sages, au faîte de sa gloire, car en plus des prêtres chaldéens
natifs du pays, descendants des zoroastriens, les Perses avaient capturé des
israélites de Palestine aussi bien que des sages d'Égypte. Au cours de cette
période, Pythagore a été exposé à toutes ces autres doctrines, religions,
cultes et pratiques magiques. Après avoir absorbé tous ces enseignements, il en
connaissait plus que quiconque au sujet des principes et des lois éternelles,
et de la science des nombres relative aux secrets de l'univers.
Du polythéisme grec, du trinitarianisme
hindou, du dualisme perse et du monothéisme hébreu il synthétisa une science
ésotérique des nombres qui lui était propre, concrétisant ainsi la vision qu'il
avait eue alors qu'il avait dix-huit ans.
Après trente-quatre années à l'étranger, il
obtint la permission de retourner chez lui à Samos, où son intention était
d'établir une École d'Ésotérisme. Mais Samos s'est avérée trop petite et
limitante; lui et sa mère ont donc déménagé dans une ville d'Italie nommée
Crotone vers 530 av. J.C., où il établit son école pour les initiés de la
science des nombres. Ses critères d'admission étaient très rigoureux, donnant
la préférence aux très jeunes.
L'école s'est avérée un succès et sa
renommée s'est accrue. Il fonda un mouvement aux visées religieuses, politiques
et philosophiques, connu comme le pythagoricisme. La philosophie de Pythagore
est connue seulement à travers le travail de ses disciples. Pythagore était non
seulement un penseur influent, mais aussi une personnalité complexe dont les
doctrines abordaient le spirituel aussi bien que le scientifique.
Les pythagoriciens adhéraient à certains
mystères, similaires en plusieurs aspects aux mystères orphiques. Obéissance et
silence, abstinence de nourriture, simplicité en habillement et en possessions,
et l'habitude d'auto examens fréquents étaient prescrits. Il gagna de nombreux
partisans dans la cité de Crotone elle-même, et plusieurs parmi les proches
territoires étrangers, rois et nobles à la fois. Ce qu'il disait à ses
associés, personne ne peut le dire avec certitude; car ils n'observaient pas un
silence ordinaire.
Pythagore, comme nous l'avons mentionné plus
haut, prétendait avoir été Euphorbe, un guerrier de la Guerre de Troie, et
qu'il lui avait été permis de conserver la mémoire de toutes ses existences
antérieures. Alors qu'il demeurait à Argos, il vit accroché à un mur un
bouclier pris aux ruines de Troie, et éclata en larmes. Lorsque les argosiens
lui demandèrent la raison de son émotion, il dit qu'il avait lui-même porté ce
bouclier à Troie alors qu'il était Euphorbe. Ils ne le crurent pas et le
jugèrent fou, mais il déclara qu'il fournirait une preuve que tel est bien le
cas: sur l'intérieur du bouclier il avait été inscrit, en caractères
archaïques, EUPHORBUS (Euphorbe). À cause de la nature extraordinaire de sa prétention,
ils ont tous exhorté à ce que le bouclier soit descendu - et il s'est avéré que
l'inscription fut trouvée à l'intérieur. En accord avec ses vies précédentes,
les pythagoriciens enseignaient l'immortalité et la transmigration des âmes.
Pythagore semble avoir été le premier à introduire ces doctrines en Grèce.
Parmi les investigations mathématiques
extensives poursuivies par les pythagoriciens, on retrouve l'étude des nombres
impairs et pairs, des nombres premiers et des nombres carrés. À partir de ce
point de vue arithmétique ils cultivèrent le concept des nombres, qui devint
pour eux le principe ultime de toute proportion, de tout ordre et harmonie dans
l'univers. À travers de telles études il établirent une fondation scientifique
pour les mathématiques. En géométrie, la grande découverte de l'école fut le théorème
de l'hypoténuse, ou théorème de Pythagore, qui établit que le carré de
l'hypoténuse d'un triangle rectangle est la somme des carrés des deux autres
côtés.
L'astronomie des pythagoriciens marqua une
importante avancée dans la pensée scientifique ancienne, car ils furent les
premiers à considérer la Terre comme un globe tournant avec les autres planètes
autour d'un feu central. Ils expliquaient l'agencement harmonieux du monde
comme celui de corps dans des sphère de réalité unique, inclusive, ces corps se déplaçant
selon un système numérique. Parce que les pythagoriciens pensaient que les
corps célestes sont séparés les uns des autres par des intervalles
correspondant à la longueur harmonique de cordes, ils soutenaient que le
mouvement des sphères engendre un son musical, l' « harmonie des sphères ».
Sous les traits de Pythagore, Kuthumi posa
les fondations de la pensée intellectuelle occidentale. Pouvez-vous imaginer le
monde d'aujourd'hui sans les nombres, sans les mathématiques? Tout objet dépend
de quelque mesure pour sa compréhension. Le travail de Kuthumi en tant que
Pythagore était de faire pénétrer les lois cosmiques dans la pensée quotidienne
de la pensée occidentale. Lentement, des concepts tels que la réincarnation de
l'âme humaine, certains principes mathématiques immuables, et l'origine de la
terre à travers l'astronomie formeraient la base de la pensée occidentale.
Le Maître Kuthumi est un Roi Mage (.... ap. J.C.)
Selon l'Évangile du Verseau, les trois Mages
qui suivirent l'étoile de Bethléem étaient nommés Hor, Lun et Mer. Nous avons
exploré le rôle de ces trois prêtres Mages, qui alertèrent Joseph (St. Germain)
au sujet de la traîtrise du roi Hérode. Joseph a subséquemment fui Bethléem
avec Marie et l'Enfant Jésus, prenant la direction de l'Égypte.
Ceux-ci étaient membre de l'Ordre des Mages,
une secte zoroastrienne dirigée par trois prêtres en chef nommés Balthazar,
Melchior et Gaspard.
Balthazar était le Maître Kuthumi; Melchior, le Maître
Morya; et Gaspard, le Maître Djwal Khul.
Selon l'Évangile du Verseau,
Balthazar, Melchior et Gaspard n'ont pas rencontré le Frère Aîné Jésus avant
qu'il soit un adulte âgé de vingt-quatre ans.
Jésus avait voyagé jusqu'à l'Inde
et passé là plusieurs années, apprenant les anciens mystères de la Fraternité
et, lors de son retour à Nazareth, il s'est arrêté en Perse. Les trois Mages
Hor, Lun et Mer, étant clairvoyants, furent au courant de son arrivée, lui
offrirent un accueil joyeux dans la rue et l'amenèrent à leur demeure où ils le
présentèrent à Balthazar, Melchior et Gaspard.
Lorsque les sept furent réunis, ils
s'assirent en silence pendant sept jours, car Jésus savait qu'ils étaient tous
membres de la Fraternité Silencieuse. Jésus leur enseigna de telle manière
qu'ils surent qu'il était un grand instructeur, car Il les aida à résoudre
plusieurs contradictions dans la religion zoroastrienne. Alors Jésus disparut.
Quelques jours plus tard, alors que les six
Mages étaient ensemble, Jésus réapparut soudainement devant eux et déclara
qu'ils étaient les premiers à être témoins de la transmutation de Jésus dans la
chair, car il était en réalité assis dans un jardin très loin de leur demeure.
Cette transmutation était prophétisée pour plus tard, alors qu'il apparaîtrait
à ses douze disciples après sa crucifixion. Donc, en tant que frères de la
Fraternité Silencieuse, les six Mages eurent une avant-première de la
transmutation de Jésus.
Le Maître Kuthumi est François d'Assise (1182-1226)
Né à Assise (Italie) comme Giovanni
Francesco Bernardone, il reçut peu d'éducation formelle, même si son père était
un marchand de tissu fortuné. Jeune homme, il vécut une vie mondaine sans
soucis. À la suite d'une bataille entre Assise et Pérouse, il fut retenu captif
à Pérouse pendant plus d'une année. Au cours de son emprisonnement, il souffrit
d'une maladie grave, pendant laquelle on dit qu'il fit l'expérience d'un rêve visionnaire qui allait changer son style de
vie.
De retour à Assise en 1205, il œuvra à
soigner les lépreux et commença à travailler à la restauration des églises en
ruines. Le changement de personnalité et les dépenses de bienfaisance de
François mécontentèrent son père, qui le déshérita légalement. François
échangea alors ses riches vêtements contre une cape d'évêque et consacra les
trois années suivantes au soin des exclus et des lépreux dans les bois du Mont
Subasio.
François d'Assise écrivit ce qui suit au
sujet de sa mission:
« Voici comment le Seigneur me donna, à moi
frè
re François, cette façon de commencer à faire pénitence. Parce que, au
temps où j'étais encore dans les péchés, la vue des lépreux m'était
insupportable. Et le Seigneur Lui-même me conduisit parmi eux; je les soignais
de tout mon cour; et au retour, ce qui m'avait semblé si amer s'était changé
pour moi en douceur pour l'esprit et pour le corps. Ensuite j'attendis peu, et
je dis adieu au monde. »
Cette déclaration résume la mission de
Kuthumi sous les traits de François d'Assise:
1) Dieu lui-même lui « donna »,
ou lui dit ce qu'il avait à faire et
2) que cela consistait à partager sa vie
avec les exclus de la société.
Il interpréta la vie de l'évangile de Jésus
Christ non seulement comme pénitence, pauvreté et prédication, mais comme le
témoignage sans compromis l'évangile au monde.
Au début il se retira du monde et vécut la
vie d'un ermite. Il restaura la chapelle ruinée de Santa Maria degli Ange li.
En 1208, un jour, pendant la messe, il entendit un appel lui disant de mettre
de côté son apparence d'ermite et d'aller de par le monde et, en accord avec le
texte de Mathieu 10 :5-14, de ne rien posséder, mais de faire le bien partout,
une interprétation très proactive de l'évangile.
Au moment de son retour à Assise cette même
année, François commença à prêcher. Il réunit autour de lui les douze disciples
qui devinrent les premiers frères de son ordre, plus tard appelé le premier
Ordre; à leur tour ils élurent François Supérieur. Tous ceux qui joignirent
l'ordre avaient à vendre leurs possessions et à donner le produit aux pauvres.
Ils devaient éviter tout contact avec l'argent, sauf dans le cas des aumônes
nécessaire au soin des frères malades et des lépreux. Dans leur solidarité avec
les appauvris et les exclus de la société, ils n'avaient pas à être gênés de
quêter l'aumône, car « les aumônes sont un héritage et le juste droit des
pauvres. »
Les frères étaient encouragés à parcourir le
monde comme exemples de tranquillité, pauvreté, et humilité: comme
missionnaires parmi les non-croyants de la vérité. Pour cela, il obtint du pape
Innocent III le Permis de Prêcher Partout. En d'autres mots, François d'Assise
était le précurseur du prêcheur évangélique.
En 1212, il reçut une soeur d'Assise jeune et
bien née, Claire, dans la communauté Franciscaine; et à travers elle était
établi l'Ordre des Pauvres Dames (les Pauvres Clarisses), connu plus tard comme
le Second Ordre Franciscain. Au cours des années 1205 - 1212, l 'ordre évangélique
de François attira hommes et femmes et connut une croissance rapide.
Vers la fin de 1218, François s'embarqua
pour la Terre Sainte, mais un naufrage força son retour. D'autres difficultés l'empêchèrent
d'accomplir beaucoup de travail missionnaire lorsqu'il se déplaça en Espagne
pour prêcher chez les Maures. En 1219 il était en Égypte, où il réussit à
prêcher auprès du sultan sans parvenir à le convertir. François continua alors
jusqu'en Terre Sainte, où il demeura jusqu'en 1220. Il souhaitait devenir un
martyre et se réjouit d'entendre que cinq religieux franciscains avaient été
tués au Maroc alors qu'ils accomplissaient leur devoir.
À son retour à la maison il trouva la
dissension dans les rangs des religieux et démissionna de son poste de
Supérieur, passant les quelques années suivantes à planifier ce qui est devenu
le Troisième Ordre Franciscain, les tertiaires.
En septembre 1224, après 40 jours de jeûne,
alors que François priait sur le Mont de l'Alverne, il ressentit une douleur
mêlée de joie, et les marques de la crucifixion du Christ, les stigmates,
apparurent sur son corps. Les témoignages au sujet de l'apparence de ces
marques diffèrent, mais il semble probable qu'elles furent des bosses
protubérantes de chair, ressemblant à des têtes de clous. François fut
transporté à Assise, où les années qui lui restaient furent marquées par la
douleur physique et une cécité preste complète.
Sachant la mort proche, il fit déposer son
corps dénudé sur la terre nue, avant d'organiser une « dernière cène » pour ses
frères. François mourut le matin du 4 octobre 1226.
Il était canonisé en 1228. En 1980, le pape
Jean Paul II le proclamait saint patron des écologistes. Dans l'art, les
emblèmes de St. François sont le loup, l'agneau, le poisson, les oiseaux, et
les stigmates.
François d'Assise présenta-t-il les signes
d'un mystique? Une étude de ses écrits ne l'indique pas. Sa vie fut plutôt une
reproduction quasi littérale de la vie de Jésus telle que décrite dans les
écritures traditionnelles et les manuels liturgiques. C'était une vie de
dévotion absolue.
Nous verrons à travers l'incarnation
suivante du Maître Kuthumi, en tant que Shah Jahan, comment l'équilibre
karmique créa une personnalité entièrement différente.
Le Maître Kuthumi est l'Empereur Shah Jahan (1628-1658)
L'Empire Moghol, fondé en 1526, est célèbre
parce qu'il s'étendait sur la plus grande partie du sous-continent indien. Sous
ses souverains, il atteint une élévation sans précédent dans les domaines de la
musique, de la littérature, des arts et particulièrement de l'architecture.
L'Empire Moghol est né lorsque Babur, aidé d'une artillerie supérieure, défit
l'armée beaucoup plus importante de Ibrahim Lodi à la bataille de Pânîpat, près
de Delhi. Le royaume de Babur s'étendait d'au-delà l'Afghanistan à la région du
Bengale, le long de la plaine du Gange. Son fil Humayun perdit cependant le
royaume aux mains de Sher Khan Sur, de Bihar, et s'enfuit en Perse (maintenant
l'Iran). Humayun captura Delhi en 1555, quelque temps avant sa mort.
Akbar, le fils de Humayun, dont le nom qui
signifie « grand ») reflétait ce qu'il deviendrait, étendit l'Empire Moghol
jusqu'à ce qu'il couvre le sous-continent, de l'Afghanistan à la Baie du
Bengale, des Himalaya à la rivière Godâvari. Les Moghols déplaçaient
fréquemment leur capitale: celle-ci se trouvait là où ils établissaient leur
campement. Ils construisirent des villes et des citadelles à l'intérieur de ces
villes, qui ressemblaient à des campements militaires. Les nobles vivaient dans
des tentes dont le sol était orné de tapis richement colorés, et seulement les
salles d'audience, les résidences royales et les mosquées étaient construits en
pierre. Pendant la dynastie, des citadelles s'étendirent à Lahore, dans et
autour de Agra, dans la cité à l'architecture spectaculaire de Fatehpur Sikri,
et près de la ville de Shahjahanabad ("cité de Shah Jahan"), donnant
à l'empire sa réputation de splendeur architecturale.
Même s'il était illettré, Akbar suivit
l'exemple de son père et de son grand-père, dont les cours étaient enrichies
par les arts et lettres perses. Il prit contrôle des rois Hindous Rajputs, qui
régnaient au sud et à l'ouest de Agra, en les battant au combat, en étendant la
tolérance religieuse, et en leur offrant des alliances cimentées par des
mariages. Akbar épousa deux princesses Rajputs, incluant la mère de son fils et
successeur, Jahangir.
En 1628, le Maître Kuthumi s'incarna sous
les traits du troisième fils de Jahangir à Lahore (maintenant au Pakistan).
Jeune prince, il commanda l'armée de son père, dirigeant plusieurs campagnes,
mais en 1623, contraint par les intrigues de son épouse impériale, il se
rebella. À la mort de son père en 1627, il se précipita à Agra pour réclamer le
trône, tua tous les rivaux potentiels, et prit le trône l'année suivante.
Sarkozy a
fait fermer le Taj Mahal
pour sa visite avec sa nouvelle princesse
|
la Mosquée aux Perles à Agra |
Sous le règne de Akbar, les Moghols avaient mis sur pieds un système efficace d'imposition à travers la taxation des terres agricoles. Une bureaucratie efficace de percepteurs d'impôts gardait remplis les coffres du souverain. Cependant, ce système devint sous tension avec la campagne coûteuse et infructueuse de Shah Jahan pour recapturer la terre ancestrale des Moghols, Samarkand, en 1646 et avec les efforts coûteux de son fils Aurangzeb afin d'étendre l'empire au sud.
En 1658, Shah Jahan était destitué par son
fils Aurangzeb et passa le reste de sa vie en prison. Sous son fils, l'empire
succomba finalement aux incursions et aux campagnes britanniques au début des
années 1700.
Comme musulman pratiquant, Shah Jahan, comme
son grand-père Akbar, amena à sa cour des partisans de différentes sectes de
l'islam, aussi bien que des prêtres d'autres confessions, incluant les
chrétiens, afin de les entendre exposer leurs croyances. Les visiteurs
européens à la cour moghole devinrent même plus fréquents sous Shah Jahan et on
leur permit d'établir des postes commerciaux à la périphérie de l'empire et
au-delà, mais ils ne devinrent jamais influents à la cour.
Il peut paraître un peu choquant au lecteur
de comparer les incarnations précédentes du Maître Kuthumi à celle de Shah
Jahan. Pourrait-il y avoir personnalité plus opposée que celle du prêtre
mendiant, François d'Assise? Cette incarnation était-elle un moyen d'ajuster l'équilibre
karmique des excès de la dévotion de François? Peut-être.
Mais lorsque nous examinons l'incarnation du
Maître en tant que Koot Hoomi Lal Singh, la dernière avant son ascension, nous
voyons comment toutes les vies précédentes s'assemblèrent dans l'effort pour
répandre le Mouvement Théosophique d'un bout à l'autre du sous-continent indien,
de l'Europe et de l'Amérique à la fin du dix-neuvième siècle.
Le Mahatma Koot Hoomi Lal Singh (années 1800)
Colonel Olcott |
Lorsque la Grande Fraternité de Lumière
donna instruction à Blavatsky et Olcott d'aller en Inde, le Mahatma Koot Hoomi
(ou Kuthumi) commença à jouer un rôle beaucoup plus actif en aidant les deux
fondateurs à établir la Société Théosophique à Advar, Inde.
Le Maître Kuthumi
se matérialisait souvent devant les fondateurs, les instruisait, et
disparaissait. De temps à autre il envoyait son disciple d'alors, Djwal Khul,
leur livrer des messages et leur enseigner.
Pendant la lutte pour établir la Société
Théosophique à Bombay, et plus tard à Advar, les fondateurs étaient attaqués de
tous les flancs, mais les mahatmas pouvaient seulement les prévenir des vagues
de dissidence, de luttes intestines, et des trahisons à venir, car selon la Loi
Cosmique, ils devaient se tenir à l'écart et laisser les fondateurs mener le combat.
Pendant cette période, les deux Mahatmas,
avec l'intermédiaire initial de Blavatsky, précipitèrent une série de lettres à
un éditeur de journal britannique du nom de A.P. Sinnett et à un ami et
compatriote du Service Civil britannique, A.O. Hume, tous deux résidant à
Simla, la capitale d'été britannique de l'Inde. Un échange actif de lettres
prit place dans la dimension éthérique entre les parties. Elles tombaient du
plafond, apparaissaient sur un bureau à partir de nulle part ou arrivaient par
messager.
Dans cette série de lettres, qui sera
appelée plus tard les Lettres du Mahatma ( The Mahatma Letters ), on peut, même
aujourd'hui, constater la logique et l'intellect clairs, presque coupants, du
Maître Kuthumi dans ses traités dont l'étendue va de la philosophie aux
responsabilités mondaines quotidiennes de l'administration de la société
naissante. Cependant, une logique et un raisonnement aussi purs ne pénétraient
souvent pas l'intellect, car il avait à combatte un sentiment de supériorité
raciale profondément ancré dans l'éducation de l'élite coloniale britannique.
Le Maître argumentait et expliquait à ces individus terre-à-terre, ayant
néanmoins l'esprit logique, la théorie de l'évolution du monde, les calculs
pour la prouver, et les grands mouvements des yugas ou âges. Après plusieurs
échanges, aucun d'entre eux ne deviendrait cependant un initié du Maître, car
ils ne purent jamais tout à fait surmonter le préjugé racial qu'une personne à
la peau brune pouvait leur être supérieure en intelligence. Malgré cela, le
Maître Kuthumi ne recula pas une seconde de sa position, argumentant fermement
et avec les intentions et la logique les plus pures, afin de combattre
l'intellectualisme étroit de cette classe de gens. L'espoir de la Grande
Fraternité de Lumière était qu'une catégorie de gens aussi éduqués et illuminés
serait en mesure de porter le message de la théosophie d'un bout à l'autre du
monde en tant que mouvement de pensée respecté.
Le Maître Kuthumi ascensionna dans la
dernière partie du dix-neuvième siècle, mais continua de guider et d'entraîner
la seconde génération de dirigeants théosophiques, nommément Mme Annie Besantet Charles W. Leadbeater, canalisant à travers eux plusieurs ouvrages éclairés
au sujet de la Grande Fraternité de Lumière et de La Voie ( The Path ) que les
aspirants autour du monde peuvent suivre afin de contribuer à l'avancement de
l'important travail de la Fraternité.
Le Seigneur
Maitreya, qui occupait le Bureau du Christ, a récemment (temps terrestre)
laissé vacant le poste d'Instructeur Mondial, ouvrant ainsi la voie pour que le
Maître Kuthumi assume cette position. De cette courte revue des vies passées du
Maître Kuthumi, nous pouvons être assurés que le prochain Instructeur Mondial
connaîtra intimement les épreuves et les tribulations de la vie terrestre,
attendant le moment approprié pour apparaître, sous une forme que nous ne
connaissons pas encore, pour faire connaître les enseignements du Nouvel Âge.
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