20/07 - PRIVER LES PARTIS POLITIQUES
DE FINANCEMENTS PUBLICS ?
Chiche !
Et vous ? Qu’en
pensez-vous ?
Ouvrons le débat !
Voilà une idée
qu'elle est BONNE !!!!
On fait un référendum?
A l’heure des nouveaux scandales frappant l’UMP, scandales qui n’ont pas épargné non plus plusieurs sections départementales du Parti Socialiste, la question du financement des partis politiques et de la transparence de leur fonctionnement est à nouveau posée.
Rappelons que tous les partis politiques ayant
présenté des candidats aux élections législatives accèdent à une dotation
d’Etat annuelle, pendant toute la durée de la mandature. 32 millions d’euros
sont répartis tous les ans entre les partis politiques éligibles au système (52
tout de même). A la louche, une voix rapporte 1,70 euro par an au parti qui le
présente. 38 millions le sont en fonction du nombre d’élus au Parlement
(Assemblée Nationale et Sénat).

(Je connais celui qui a crée ça et en plus, même pas végétarien. Je rigole ! Il joue à l'homme politique et on le finance !) Pourtant, ce machin touche 143 000
euros par an de l’Etat. Certes, c’est peu comparé aux 28,5 millions d’euros
touchés par le PS, les près de 20 millions de l’UMP ou les 5,5 millions qui
arrivent dans les caisses du FN. Dans la liste des partis qui accèdent aux
financements publics, on trouve également une trentaine de micro-partis
d’outre-mer, dont les dotations oscillent entre 273 000 euros et… 556 par an.
Mais est-ce bien le rôle de l’Etat de distribuer de l’argent public – dont, le
fruit de la collecte des impôts auprès de l’ensemble des citoyens – à un nombre
limité de partis politiques, ou à des partis politiques fantoches ?
Alors bien sûr, supprimer le financement
public des partis, ce serait ouvrir grand la boîte de Pandore, un retour aux
« affaires » de financement occulte qui n’ont épargné ni la droite,
ni la gauche dans le passé. Le Carrefour du développement pour le PS, les
marchés publics truqués d’Ile-de-France qui profitaient au RPR, PR, PS et PCF
organisés en cartel, qui se couvraient les uns les autres, ou encore l’affaire
Woerth-Bettencourt. Sauf que… plusieurs de ces affaires de financements
occultes sont survenues après l’adoption de la loi de 1995 instaurant le
financement public des partis ! Ce qui signifie basiquement que cette loi n’a
rien résolu.
On découvre avec les affaires qui secouent
l’UMP que les comptes de campagne d’un candidat à la présidentielle sont
auscultés par une commission ad hoc, mais que cette commission n’a pas
accès parallèlement aux comptes du parti politique qui le soutient. Débile !
Mieux encore : cette commission est une chambre d’enregistrement : on lui
soumet des documents, elle n’a aucun pouvoir d’instruction et de contrôle sur
pièces, in situ ! Elle croît ou ne croît pas l’histoire comptable qu’on lui
raconte.
Le financement public des partis politiques
est en fait un gigantesque écran de fumée. En voulant faire croire qu’il
visait à moraliser la vie politique, il sert surtout à conforter les positions
des partis politiques en place. Un parti battu à plusieurs reprises aux
élections intermédiaires, entre chaque scrutin législatif (sachant que
contrôler l’Assemblée signifie contrôler le gouvernement, donc, disposer des
quasi pleins pouvoirs), a plusieurs années de suite pour se
« refaire » comme on dit au jeu. Que dirait-on d’un joueur de poker
qui perdrait plusieurs fois de suite quasiment toute sa mise, mais se verrait
doter à chaque nouveau tour de jeu de millions d’euros de jetons pour rejouer
une autre partie, comme si de rien n’était ?
La loi de 1995
a pu
faire croire qu’elle apportait une solution, en interdisant le financement des
partis par des personnes morales : entreprises, mais aussi associations,
fondations, syndicats, et bien sûr collectivités publiques. Mais c’est
justement tout l’enjeu d’un mouvement politique, d’être capable d’attirer sur
son projet des soutiens de tous horizons ! Mises à part bien entendu les
personnes morales qui manipulent de l’argent public, il faut tout au contraire
permettre à des associations, fondations, syndicats, mais aussi entreprises de
financer des mouvements politiques, comme cela se pratique dans bien des
démocraties de par le monde, à commencer par la plus grande d’entre elles, les
Etats-Unis d’Amérique.
Ahhhh nous y voilà ! Il a dévoilé son jeu !
Non, la politique française ne doit pas ressembler à la politique américaine,
et à son déferlement d’argent ! Oui, bien sûr, le système américain n’est
pas parfait. Oui bien sûr, le système américain connait également son lot de
scandales. Mais il a le mérite d’être nettement plus transparent que le nôtre.
Lorsqu’un multimilliardaire donne des millions d’euros pour soutenir Barack
Obama, ca se sait tout de suite, et les médias peuvent à loisir commenter les
raisons de son soutien. Georges Bush a été largement financé par les barons
texans du pétrole. Mais on l’a su. On connaissait les soutiens financiers de
Sarah Palin. On connaîtra ceux qui financeront la campagne des prochains
candidats à la présidentielle, gros, comme petits.
Etre capable d’enthousiasmer les foules sur un
projet politique, tout comme Barack Obama a su le faire lors de ses deux
campagnes présidentielles, c’est aussi être capable d’enthousiasmer les
donateurs, petits, comme gros. Attirer sur son nom des suffrages est aisé pour
les candidats les plus démagos. Faire des promesses (cinquante, par exemple)
pour se faire élire est facile. Mais quand il s’agit de mettre la main au
porte-monnaie, les gens réfléchissent toujours à deux fois. On reproche aux
français de se désintéresser de la vie politique ? Mais s’ils devaient financer
les partis et les candidats pour lesquels ils votent, tout comme ils comparent
les performances de plusieurs téléviseurs ou voitures entre-elles avant
d’acheter, il est raisonnable de penser qu’ils liraient plus en détail les
professions de foi des candidats, et que les promesses fallacieuses
laisseraient place à beaucoup plus de bon sens et de vérité, même, les fameuses
vérités « pas bonnes à dire » !
L’instauration d’un véritable contrôle des
comptes des partis politiques, permettant de déterminer d’où provient chaque
euro reçu, mais aussi ou va chaque euro dépensé, permettra d’assainir la vie
politique française.Durablement ? C’est l’éternelle lutte du glaive et du
bouclier. Des petits malins trouveront des moyens de contourner les règles.
Mais dans notre monde ou tout se sait de plus en plus vite, de plus en plus
facilement, on peut espérer que les risques de se faire rattraper par la
patrouille seront trop grands pour que de nouvelles fraudes à grande échelle se
mettent en place. On peut espérer..
* * * * * * * *
Un Hôtel particulier
dans le VIIe arrondissement de Paris, le siège de campagne du Parti socialiste.
450.000 euros hors
taxe et hors charges
Quand je l'ai
visité, j'ai dit à celui qui m'avait ouvert la porte, "excusez moi, je me
suis trompée d'adresse en regardant le grand escalier en pierre, je cherchais
le le siège de campagne du Parti socialiste"
il m'a répondu
d'un air surpris. "c'est ici".
Sur ce je lui
ai dit, "non ça n'est pas un endroit pour un parti de "gauche".
Il n'a bien sur pas compris mon humour, car, ils s'entourent de gens avec un QI
limité, il ne faut surtout pas qu'ils soient capables de réfléchir.
Le Parti
socialiste avait renoncé à un luxueux QG de campagne rue de Grenelle dans le
VIIe arrondissement de Paris. Il a finalement choisi un QG de campagne... dans
le VIIe arrondissement, un immeuble de 1024
m² au 59 avenue de Ségur. Le
descriptif de cet «hôtel particulier en pierre de taille», dont Le Figaro s'est
procuré une copie, vante une «très belle façade», une «vue dégagée», des
«bureaux paysagers et cloisonnés» ainsi qu'un immeuble rénové en 2004.
Le bail a été
signé pourune location de 450.000 euros hors taxe et hors charges par an. Il
faut compter 42.226 euros de charges par an (42,26 euros du m2).
Le Parti
socialiste, conseillé selon nos informations par B&D Conseils, la filiale
du Crédit Foncier Immobilier dédiée à la vente et à la location de bureaux dans
Paris, a signé un bail court jusqu'en mai. Le bail a été signé avec la Caisse
de sécurité sociale des mines (CANSSM), propriétaire de l'hôtel particulier.
«Ce bel hôtel particulier s'étend sur 5 étages avec des plateaux de 200 m2, explique une source proche du
dossier. Le prix du loyer est dans les prix du marché du VIIe arrondissement,
un cran moins cher toutefois que le 103 rue de Grenelle». La direction du PS
avait en effet choisi en novembre un luxueux hôtel particulier, à quelques
encablures de l'Assemblée nationale avant de renoncer à cause du faste de
l'endroit.
«Un local à
taille humaine» ! ça dépend de l'go de l'homme !
Cet immeuble,
qui appartient à la Caisse de sécurité sociale des mines, avait abrité le Haut
commissariat aux Solidarités actives de Martin Hirsch. «C'est un local sans
ostentation, de taille tout à fait humaine pour un siège de campagne. Il est
conçu pour être fonctionnel et permettre à une équipe de travailler de manière
opérationnelle et conviviale», a expliqué Pierre Moscovici, coordonnateur de
campagne, mercredi soir. On a choisi un local à taille humaine et à coût
raisonnable, le moins onéreux possible» on croit réver ! .
Ce futur siège
de campagne présente également l'avantage d'être situé à quelques encablures de
l'Assemblée nationale et du siège du PS, rue de Solférino.
Je ne vois pas
pourquoi, je fais cet article, vu ce que je viens de diffuser sur le rôle de
ceux qui nous gouvernement. Juste obéir aux ordres des illumnati pour nous piller
et nous museler. Mais, des fois, ça fait du bien d'aboyer avec les loups ou
plutôt, les moutons qui se rebellent, mais ne sortent pas de l'enclos se
croyant protégés par le gentil berger qui va les tondre, puis les emmener à
l'abattoir. On leur fait peur en leur parlant du loup. Peur de la liberté qui
se trouve à l'extérieur. Peur de l'inconnu....Les loups sont gentils malgré tous les reportages qu'on nous montre à la télé pour que nous oublions que les animaux sont nos amis si nous sommes dans les bonnes vibrations et que nous ne leur faisons pas peur.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.